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LES MARCHANDISES TRANSPORTEES


Autrefois on  transportait les marchandises sur les fleuves et les rivières parce que les routes n'étaient pas sûres : il y avait des brigands, les chariots étaient  fragiles et lents et les routes pleines d'ornières et boueuses.
On transportait ces marchandises du sud au nord : c'est à dire à  l'avalaison (de la source vers l'embouchure) et aussi dans l'autre sens, à la remonte.

A l'avalaison :

- du bois (ex : des sapins, des hêtres, des chênes et  des châtaigniers qui venaient surtout de la forêt de   Tronçais. Pour transporter ce bois, on attachait les troncs ensemble avec des cordes de chanvre pour   former des trains de bois qui descendaient la rivière en flottant. Il fallait deux mariniers sur chaque radeau pour le guider avec des bourdes. On se servait du bois pour faire des charpentes, des tonneaux, des roues de charrettes, pour se chauffer et pour la marine (mâts de bateaux).
- du charbon qui venait des mines de Noyant et de Brassac (principale denrée transportée au 19ème siècle)
-     des céréales : du blé, du seigle et du chanvre.
-     du vin de St Pourçain (dont les Parisiens ne voulaient plus au 18ème siècle car pendant le transport  les  mariniers avaient pris l'habitude d'en boire un peu et ils le remplaçaient par de l'eau. Le vin était chargé aux ports de Monétay, Moulins et Châtel-de-Neuvre.
-    des statuettes de terre blanche (époque gallo-romaine).
-    des pierres de Volvic.
-    du Cantal,  mais les autres fromages auvergnats ne se conservaient pas.
-    des  fruits (les pommes d'Auvergne étaient appelées par les Parisiens des pommes de bat eau) et des                                 épices.
- des  couteaux (Thiers), du  cuir, des bouteilles (à partir de 1759, verrerie de Souvigny), de l'eau minérale de Vichy et de la glace.

A la remonte :


-    du sel  qui venait  de la région de Nantes. Jadis, il y avait un impôt sur le sel : la  gabelle. En Haut-Allier elle était peu chère mais dans le Bourbonnais elle était très chère (pays de haute-gabelle). Des contrebandiers (les faux-sauniers) achetaient du sel en  Haut-Allier pour le revendre dans le Bourbonnais. A Moulins, il y avait des greniers à sel pour entreposer    le sel qui venait de l'Atlantique. Des contrôleurs pesaient le sel pour savoir combien les paysans qui en avaient acheté devaient  payer.

-     du poisson salé : des harengs ou de la morue.

- des  métaux : fer, fonte, cuivre, plomb.

Pour chaque transport, les voituriers par eau  (propriétaires des bateaux) achetaient un certain nombre de bateaux pour transporter les marchandises, plus un bateau d'allégeage qui servait à alléger les autres bateaux qui raclaient le fond sableux de l'Allier.


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