L'échouage, c'est un bateau qui  reste coincé sur un banc de sable, les mariniers avaient peur de ça. Dans ce cas, ils étaient obligés de faire tirer le bateau par des animaux ou des hommes (halage) qui devaient mettre une sangle de cuir (qu'on appelle une bricole) pour ne pas se blesser l'épaule. Ils devaient aussi haler les bateaux en cas de sécheresse (étiage).

En cas de crue trop importante, la navigation était difficile. Le courant était trop fort pour diriger les bateaux ou bien il y avait trop d'eau pour planter les bourdes (grands bâtons de bois) au fond de l'Allier.

Les bancs de sable se déplaçaient souvent et il fallait un bateau spécial (appelé toue) pour diriger le convoi et éviter les obstacles comme les rochers ou les troncs d'arbres… D'ailleurs dans chaque ville au bord de l'Allier des cantonniers devaient nettoyer la rivière et baliser un chenal avec des pieux en bois.

Le brouillard et le vent violent étaient des difficultés à la navigation.

Le passage des ponts était risqué. Les mariniers devaient éviter les piles des ponts et il fallait détacher les bateaux qui étaient couplés deux par deux. Pour les gabares, on devait abaisser le mât et la voile pour passer sous les ponts.

Les moulins-bateaux gênaient la navigation des bateaux qui transportaient des marchandises et aussi les pêcheurs. M. Régemortes avait demandé qu'on les déplace pour les mettre sur les ruisseaux qui traversaient Moulins (qui sont maintenant souterrains).

Une autre difficulté était le risque d'attaque des bateaux chargés de céréales pendant les périodes de famine ou des bateaux de sel (qui était très cher) par des brigands.